
2 min
Et si on plantait des mini-forêts ?
Pauline Vallée
Pauline Vallée
La mini-forêt est une maison idéale pour les insectes, oiseaux et petits animaux. Des volontaires néerlandais ont étudié 11 mini-forêts au Pays-Bas entre 2017 et 2020 → Chacune contenait entre 71 et 240 espèces animales différentes et entre 23 et 134 espèces végétales 🦋☘️
Il existe encore très peu d’études scientifiques sur le sujet. On a déjà mentionné le travail de l’équipe volontaire de la Wageningen Environmental Research. Une autre étude réalisée en Sardaigne en 2010 avait un résultat plus nuancé.
Et en même temps, l’expérience avait quand même mieux réussi que d’autres méthodes traditionnelles de reforestation. La mini-forêt peut donc rester pertinente même sous un climat méditarréen.
« Le concept est aujourd'hui un peu détourné au profit des intérêts commerciaux. Planter une mini-forêt est un moyen pratique pour certaines entreprises et municipalités de cocher une case dans leur stratégie “verte”. »
Il ne s’agit pas d’arrêter d’en planter, explique l’écologue, mais de bien comprendre le ou les objectif·s derrière : biodiversité, absorption de CO2, sensibilisation du public…
En attendant, attention au greenwashing sur le sujet. On peut facilement dire qu’on a planté une trentaine d’arbres… alors qu’au final, ça ne représente une surface pas plus grande qu’une place de parking (et que beaucoup des spécimens plantés vont mourir en cours de route).
Indigène : Une espèce (animale ou végétale) est indigène à un milieu si elle y est présente naturellement, sans intervention de l’Homme.
Que peut-on faire après un feu de forêt ?
Pourquoi les jardins familiaux sont méga importants l’été
Et si on plantait une « muraille verte » pour lutter contre la désertification ?
Et si on créait un droit à profiter de la nature ?
Et si on recréait des zones vraiment sauvages ?
Et si on arrêtait de discriminer des animaux parce qu’ils sont moches ?
Lien copié !
Article enregistré !