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Comment convaincre qu’on peut s’habiller éthique sans porter que des basiques

Ça y est, t’as pris conscience de l’impact de la mode sur l’environnement, t’as décidé de dire bye à la fast-fashion et l’ultra-fast-fashion pour rejoindre le camp du bien. Aka : le camp de la mode éthique, de la fripe, de la seconde-main et du vestiaire capsule.

Déjà, bravo 🍹

Problème : ta pote fashion est clairement pas convaincue par ta transition, qui rime (je cite) avec porter les mêmes pièces beigeasses jusqu’à la fin de tes jours et signer l’arrêt de mort de ton sens du style.

Elle n’est pas la seule à penser comme ça : la mode éthique est souvent associée avec le concept de vêtement « basique », aux coupes intemporelles et aux couleurs unies et sobres → un classique qui par définition ne se démode pas, va avec tout, est moins polluant à créer, et donc a un impact écolo bcp plus faible. Typiquement, le bon vieux T-shirt blanc ou la petite robe noire.

MAIS tout ça c’est des clichés : tu peux très bien t’habiller éco-responsable sans transformer tout ton dressing en collection Uniqlo. Et si ta pote est toujours pas convaincue, voilà une liste d’arguments qui devraient la faire changer d’avis 👇

Les imprimés écolo, ça existe

Ben oui, commence par rappeler à ta pote que y a pas que des basiques en mode éthique. Des marques éco-responsables comme Thinking Mu, Brava Fabrics ou Armedangels proposent des pièces colorées et originales.

La mode éthique est tout sauf chiante

Matières innovantes comme le cuir de champignon ou d’ananas, valorisation du fait-main et de l’upcycling, colorants naturels… Pour contourner les contraintes environnementales, la mode éthique mise sur l’innovation.

Résultat : des fringues moins passe-partout au final que la fast-fashion standardisée.

Les friperies regorgent de pièces uniques

Habitude n°1 à prendre en mode écolo : acheter des vêtements qui ont déjà été portés plutôt que du neuf, pour limiter le gaspillage de ressources et la production de déchets.

Tu peux trouver de la mode de seconde-main en friperie (que ce soit en boutique physique comme en ligne sur des sites style Vinted), et en fouillant un peu tu peux tomber sur des pièces ultra-originales. Pour la petite histoire, c’est en fripe que j’ai chopé mes chemisiers imprimés 90’s, mon sac à main en cuir bleu pétant et mon sweat de campus américain. Bref ✨tout est possible✨

Avoir des éléments « forts » est un atout dans un dressing éthique

Une étude menée au Royaume-Uni par le collectif Fashion Revolution a montré qu’une personne sur quatre qui avait jeté un vêtement l’avait fait… car elle ne l’aimait plus 😢

Eh oui, les gens n’arrêtent pas de porter des vêtements uniquement parce que ceux-ci sont en mauvais état. Ils développent aussi une forme de lassitude, encouragée par le culte de la micro-tendance, qui les poussent à vouloir et acheter les dernières pièces trendy (pour ne pas, du coup, devenir le looser qui suit la mode de la semaine dernière).

On l’a dit en début d’article, l’avantage du basique est qu’il résiste aux tendances et peut être porté un peu n’importe quand. Mais, à force d’être simple et passe-partout, il peut justement provoquer ce sentiment de lassitude.

C’est pourquoi acheter quelques (je dis bien quelques, pas 100% du vestiaire) pièces colorées/à motif/à la coupe originale/les trois à la fois soyons fous est ultra-important pour créer un vrai dressing éco-responsable → ça pimpe efficacement ton style, tu gardes les paillettes dans tes yeux quand tu ouvres ton placard, et comme la mode est un éternel recommencement y en aura toujours 1 ou 2 qui seront pile dans la tendance du moment.

SONDAGE
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We Dress Fair - Motifs et imprimés riment-ils avec durabilité ?
Fashion Revolution - Loved Clothes Last

Pauline Vallée
Voisine de Totoro

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