Une ligne de vêtements « écolo », une brosse à dent « 100% naturelle », des tomates qui ont poussé « en harmonie avec leur environnement »… De très nombreuses marques se revendiquent éco-friendly. Mais pas toujours facile de faire la différence entre ce qui est vraiment bon pour la planète et ce qui ne l’est pas → c’est notamment dû au greenwashing, ou « verdissage » en français.
Le greenwashing c’est quand une marque, une entreprise ou encore un gouvernement...
Ça peut prendre plusieurs formes comme :
Typiquement, les compensations d’émissions de vols en avion et les collections écolo des marques fast-fashion sont plutôt assimilées à du greenwashing.
Voilà deux exemples donnés par l’ADEME et l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité, association professionnelle pour l’autorégulation de la publicité (ARPP) dans leur dernier rapport sur le sujet.
Déjà, parce que c’est pas ouf de donner l’impression à quelqu’un qu’il fait un geste écolo, si c’est pas le cas. C’est de la publicité mensongère !
Il faut aussi garder en tête que l'environnement est un sujet important. Il faut donc faire attention à la manière dont on en parle parce que plus on ajoute de messages imprécis ou trompeurs, plus on risque de créer chez celles et ceux à qui ils sont adressés de la confusion, du désintérêt et/ou du rejet.
En plus, ce genre de communication nuit concrètement à l’environnement en encourageant à consommer des produits qui ne sont pas réellement bons pour lui… et en rendant invisibles dans la masse ceux qui le sont vraiment 🙈
Quelques suggestions pour approfondir le sujet :
ADEME - Outil anti-greenwashing
ARPP et ADEME - Bilan 2019 Publicité & Environnement