
5 min
5 solutions pour une agriculture durable à mettre en place rapidos
Esther Meunier
Esther Meunier
L’agriculture va faire face à 2 gros challenges niveau écologie dans les années à venir :
En plus de ça, c’est un enjeu social et économique pour les personnes qui en vivent (ou qui pourraient en vivre à l’avenir). Ça touche aussi à l’alimentation des français·es, ça a des impacts sur la biodiversité…
Pour résumer : il faut que l’agriculture se réinvente un peu (ou pas mal même en fait), tout en respectant les gens qui travaillent dans ce domaine + la planète.
Pour ça, il y a des solutions ! Ici, on t’en présente 5 qui peuvent s’appliquer en France 👇
Aka les pois, les fèves, les haricots blancs et rouges, le soja, etc.
Pourquoi ce serait une bonne idée ? Parce qu’elles ont pas mal d’avantages :
Planter des ✨ arbres ✨ en bordure des champs (des haies donc) ou dans les champs (ce qui est appelé de l’agroforesterie) ça a des impacts positifs :
Seul truc : ça nécessite de très bons calculs parce qu’ajouter des arbres, c’est aussi de la concurrence pour l’eau et la lumière
Entre 2 cultures, les champs sont parfois laissés à nue, c'est-à-dire sans rien qui pousse dessus. Pourtant, les couvrir avec des cultures « intermédiaires » (= entre 2 cultures, donc) est meilleur pour l’environnement !
Ça permet notamment :
Oui, en gros c’est une technique qui rassemble les avantages des 2 techniques précédentes, belle perf 💅
Les déjections animales de base posent pas mal de problèmes : elles émettent des gaz à effet de serre et d’autres pollutions atmosphériques, elles polluent l’eau… Pourtant, c’est aussi une richesse qui peut servir d’engrais organique (de l’engrais produit naturellement en quelques sortes) et donc réduire l’utilisation d’engrais de synthèse !
→ Mieux les gérer (du moment où on les récupère, au moment où on les met dans les champs) permettrait de réduire la pollution dues aux déjections animales elles-mêmes ET la pollution due aux engrais de synthèse qui seraient remplacés par ces déjections !
Bon, clairement, pas besoin de toutes les déjections actuellement produites : en réduisant un peu l’élevage intensif on aurait quand même assez de fumier avec des élevages plus respectueux de l’environnement pour approvisionner les champs en engrais organiques. Double solution 🤝
« Prairie », ça t’évoque sûrement un joli champs tout plein de fleurs et de plantes (et des gens qui courent dedans) 🌼
C’est pas si éloigné de la réalité. En gros, c’est une surface en herbe (utilisée pour nourrir des animaux, soit parce qu’on coupe ce qui y pousse pour leur donner, soit parce qu’on y laisse les vaches/moutons/autres faire leur vie et manger la dite herbe, ce qui s’appelle du pâturage).
Les prairies, c’est bien pour une agriculture durable, notamment parce que :
Le hic, c’est que pour l’instant les prairies c’est pas forcément hyper rentable pour les agriculteur·ices. Il faut donc un peu réorganiser les filières agricoles et le système d’aides publiques (par exemple la fameuse Politique Agricole Commune de l’Union Européenne) pour rémunérer à leur juste valeur tous les services rendus par des terres laissées en prairies 🙏
Érosion : dégradation des sols parce que la matière organique qui les compose est emportée (par le vent, l’eau ou certaines techniques agricoles).
Juliette Grimaldi, ingénieure à l’INRA (Institut national de la recherche agronomique)
Maé Guinet, enseignante-chercheuse à l’Institut Agro-Dijon
notre-environnement.gouv - Les émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture
ADEME - Agriculture & Environnement : des pratiques clefs pour la préservation du climat, des sols et de l'air, et les économies d'énergie
INRAE - Quelles solutions pour cultiver et protéger autrement ?
INRAE - La structure du paysage, alliée de la lutte naturelle contre les ravageurs
Lien copié !
Article enregistré !