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15 chantiers pour l’emploi (écolo) de demain

SONDAGE
Niveau boulot, tu…

Si t’as besoin d’inspi pour choisir ou changer de taff, et que tu veux quelque chose qui correspond à tes valeurs écolo, sache que plein de secteurs vont se transformer dans les prochaines années et vont potentiellement avoir besoin de toi 💛

Voilà 15 chantiers listés par le collectif Pour un réveil écologique → Clique sur chaque chantier ci-dessous pour en savoir plus et découvrir des métiers qui vont être concernés !

PS : Si jamais ça t’intéresse, ces infos sont aussi dispo sur leur site qui sera alimenté avec des témoignages, des offres d’emplois, des organismes de recherche… bref, tout ce qu’il te faut pour bosser dans la transition écolo !

La transition écologique, c’est pas intuitif. Il faut former les gens pour qu’ils comprennent ce qu’est l’urgence environnementale et les enjeux socio-écologiques qu’elle implique. C’est déjà en cours : 8 Français·es sur 10 sont déjà au courant du changement climatique et la responsabilité humaine, et 6 Français·es sur 10 savent qu’il faut changer nos modes de vie. Le boulot continue 💪

Comment les former ? Ça se passe à l’école pour les jeunes, tout au long de la vie via la formation continue une fois adulte, mais aussi au quotidien via la culture, la publicité, les médias, le divertissement…

Exemples de métiers concernés : professeur·e, formateur·ice, journaliste, publiciste, réalisateur·ice, animateur·ice socio-culturel·le, chargé·e de projet en éducation, médiateur·ice…

Les importants changements à venir impliquent de créer/modifier la réglementation, au niveau politique et judiciaire, mais aussi dans les entreprises. Par exemple : renforcer le droit environnemental, anticiper les changements dans certains secteurs professionnels (perte ou explosion des emplois), contrôler (et, au besoin, punir) les entreprises polluantes… Le but : mieux encadrer et surveiller ce qui se fait 👀

Exemples de métiers concernés : responsable RSE, juriste, avocat·e, responsable syndical, responsable des relations publiques, conseiller·ère politique…

Ta santé est liée à l’état de la planète (on t’explique pourquoi en détail ici). Le changement climatique influe sur la disponibilité/la qualité de plusieurs ressources indispensables à notre vie en bonne santé : air pur, eau potable, nourriture, sécurité physique… Entre 2030 et 2050, il devrait entraîner près de 250 000 décès supplémentaires chaque année dans le monde, à cause de l'augmentation de la malnutrition* ou des conséquences de la chaleur sur notre organisme 🥵

La société doit se préparer à affronter tout ça, et les professions médicales sont en première ligne.

Exemples de métiers concernés : médecin, pharmacien·ne, infirmier·ère, aide-soignant·e, technicien·ne de laboratoire, psychologue…

La voiture, ça pollue : pour limiter cette pollution, qui encourage le changement climatique, l’objectif est de développer les mobilités dites « douces » (comme la marche ou le vélo), surtout en ville. Le potentiel est énorme : aujourd'hui, 60% des trajets domicile-travail de moins de 5 kilomètres sont faits en voiture… alors que techniquement ils pourraient très bien se faire à vélo 🚴

Mais pour encourager les gens à passer à l’action, il faut développer les infrastructures cyclables et toute l’économie autour du matériel (vente, réparation, apprentissage…).

Exemples de métiers concernés : urbaniste, planificateur·ice de mobilité durable, réparateur·ice vélo, coordinateur·ice de programmes de partage de vélos, planificateur·ice des itinéraires de mobilité douce…

En parallèle du vélo pour les trajets courts, un autre enjeu pour décarboner* les transports implique de développer le train : agrandir le réseau, l’entretenir, électrifier les lignes, développer les transports en commun…

Exemples de métiers concernés : conducteur·ice de train, mécanicien·ne de locomotive, responsable sécurité, technicien·ne en électrification ferroviaire, responsable clientèle…

Mais pour un mix énergétique décarboné, il va falloir développer sérieusement les énergies renouvelables, à savoir le solaire, l’éolien, la géothermie, etc. Et ça fait plutôt consensus pour le coup : 9 Français·es sur 10 sont favorables au développement des énergies renouvelables, contre 77% en 2014 !

Exemples de métiers concernés : chef·fe de projet éolien, conseiller·e en photovoltaïque, électricien·ne installateur·ice, hydraulicien·ne…

La transition énergétique (en électrifiant beaucoup de choses, comme les voitures) va consommer de grosses quantités de minerais : cuivre, lithium, cobalt, nickel, silicium.. La production de ces minéraux pourrait augmenter de 500% d’ici 30 ans 😵‍💫

On ne pourra pas s’en passer, mais comme ils sont très polluants à extraire du sol (sans parler des conditions de travail de celles et ceux qui bossent dans les mines), et compliqué à recycler, il va falloir accompagner les industries minières pour limiter au max leur impact écologique et humain.

Exemples de métiers concernés : géologue minier, responsable de la sécurité minière, technicien·ne en maintenance industrielle, métallurgiste, planificateur·ice de la chaîne d'approvisionnement…

Il est beau, il absorbe du CO2 en poussant… le bois est THE matériau du XXIe siècle 🌳 Mais comme les forêts sont menacées par le changement climatique (qui augmente le risque de feux de forêt par exemple), il faut du monde pour les entretenir, les protéger, les exploiter de manière durable sans les transformer en monocultures* (qui ont zéro intérêt niveau biodiversité).

Exemples de métiers concernés : garde-forestier, bûcheron·ne, technicien·ne forestier, ébéniste, menuisier·ère…

Un des principaux axes pour consommer raisonnablement (aka, pour la sobriété énergétique) c’est de rénover les bâtiments pour qu’ils ne soient pas des passoires en terme de température : qu’ils retiennent la chaleur l’hiver, et la fraîcheur l’été !

Et encore une fois, « y a plus qu’à », parce que les Français·es sont aussi favorables à l’idée de rendre obligatoire la rénovation et l’isolation des logements par les propriétaires (pour 75% d'entre eux) ! Bien sûr, les pouvoirs publics peuvent aider dans cette démarche.

Exemples de métiers concernés : ouvrier·e polyvalent du bâtiment durable, thermicien·ne énergéticien·ne, étanchéiste, chauffagiste, couvreur·euse zingueur·euse, maçon·ne…

Le nucléaire, c’est 70% de l’électricité française aujourd’hui. Et si y a pas mal de débats autour de cette source d’énergie, le plan en France est pour l’instant de continuer à la développer (en parallèle des énergies renouvelables). Donc il va falloir des gens dans ce secteur.

Exemples de métiers concernés : ingénieur·es (de sûreté, d’exploitation, de maintenance, en éco-conception… y en a un tas !), chef de projet, agent de maintenance, architecte de tranche nucléaire (= concevoir des centrales, en gros)...

La France a un objectif de zéro artificialisation nette des sols pour 2050 → ça implique par exemple que les villes arrêtent de s’étendre à l’infini en bétonnant les sols, de remettre plus de nature en ville, de limiter les constructions dans des zones naturelles ou agricoles… 🌱

Il faut donc repenser toute la manière dont la France est aménagée, en revoyant par exemple où on crée des logements, où on implante des entreprises… et ça concerne pas mal de monde !

Exemples de métiers concernés : élu·e, urbaniste, géomaticien·ne, architecte-paysagiste, planificateur·ice de transport, expert·e biodiversité, économiste de l'aménagement du territoire, analyste des politiques publiques…

C’est bien beau de vouloir remplacer gaz et pétrole par électricité, mais ça demande un paquet d’infrastructures et de changements ! Et pour ça, les gestionnaires de réseaux électriques et les fabricants d’équipements vont devoir se mobiliser.

Bien sûr, il va falloir aussi miser sur la sobriété : ça va être chaud de fabriquer assez d’électricité décarbonée pour fournir à tous les usages, d’où l’importance de la dédier aux trucs nécessaires seulement.

Exemples de métiers concernés : ingénieur·e électrique/électronique, concepteur·ice logiciel, conseiller en maîtrise de l’énergie, économe de flux…

L’agriculture, c’est à la fois indispensable pour se nourrir, une activité économique très importante, et… une source majeure de pollution (#oups). C’est aussi au croisement de nombreuses problématiques : la santé, l’accès à une alimentation décente pour tous·tes, mais aussi à une rémunération décente pour les agriculteur·ices, l’artificialisation des terres…

Il va donc falloir faire changer tout ça et notamment réduire la production de viande qui pollue beaucoup, renforcer à l’inverse la production de protéines végétales, réduire l’utilisation d’engrais, gérer l’eau correctement, de même que les ressources en mer (coucou la surpêche), réorganiser les réseaux de distribution, lutter contre le gaspillage… Bref : gros, gros chantier !

Exemples de métiers concernés : agriculteur·ices et maraîcher·es, chargé·e de certification AB, ingénieur·e agro-écologie, chargé·e de projet développement de certaines filières stratégiques, conseiller·e eau…

L’industrie ne va pas disparaître parce qu’on décide de s’axer sur la sobriété. Par contre, il va falloir la réorienter, histoire d’être en accord avec les objectifs, de privilégier les filières stratégiques et de laisser tomber celles qui sont obsolètes, relocaliser un certain nombre de choses, former des gens au cours de cette transition… encore une fois, y a du taff !

Exemples de métiers concernés : ingénieur·e matériaux, responsable qualité, hygiène, sécurité, environnement, manager décarbonation, conseiller énergie…

L’économie circulaire, c’est l’idée de tout réutiliser pour limiter à la fois les déchets et la consommation de nouvelles ressources ! Ça peut aussi bien être éviter que les déchets alimentaires ne soient perdus que le fait de réparer / réutiliser / recycler des appareils électroniques. 300 000 emplois pourraient être créés dans l’économie circulaire selon le ministère de la Transition écologique !

Exemples de métiers concernés : maître·esse composteur, vendeur·euse seconde-main, maraîcher·ère bio, ingénieur·e en éco-conception

Malnutrition : État d’une personne qui subit des carences, des excès ou des déséquilibres dans son apport énergétique et/ou nutritionnel (ça implique aussi bien la dénutrition que l’obésité ou la carence en certains nutriments).

Décarboner : Faire en sorte que qqch n’émette plus de CO2 en fonctionnant.

Monoculture : Culture d’une seule espèce végétale sur une zone agricole (exploitation, région…).

Pour un réveil écologique - PED Jobs
ADEME - Baromètre « les représentations sociales du changement climatique » 2022
Organisation Mondiale de la Santé - Changement climatique et santé
Ministère de la Transition Écologique - Le vélo et la marche, des modes de déplacements vertueux et avantageux
Office Français de la Biodiversité - La démarche ZAN (Zéro Artificialisation Nette)
Banque Mondiale - La production de minéraux devrait grimper sous l’effet d’une demande croissante enénergie propre
Ministère de la Transition écologique - L’économie circulaire

Esther Meunier
À la recherche de bonnes nouvelles
Pauline Vallée
Voisine de Totoro

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